L’équipe GestionLa longévité de notre compagnie tient à la rigueur d’une gestion quotidienne car l’envers du décor s’avère essentiel. Le financement, la recherche de pièce à produire, la sélection de comédiens amateurs, la conception des décors, la recherche de mobilier et d’accessoires, la gestion de l’asbl, le suivi des dépenses et le maintien de l’équilibre financier, les démarches pour l’obtention de subsides culturels, la recherche de sponsors, la communication, l’organisation des répétitions et activités liées à la préparation de la prochaine production… bref, un suivi quotidien ! Sam van de Kerckhof assure la présidence du bureau de notre asbl. Il a rejoint la troupe en tant que comédien il y a plus de 40 ans. Il fit ses premiers pas sur scène à l’école européenne de Bruxelles II dans « Un violon sur le toit » (comédie musicale) puis assura le rôle principal dans « Du vent dans les branches de Sassafras » de René de Obaldia. Par la suite , Marcel Thiry, Daniel Alexander puis Vinciane Defays lui confieront de nombreux rôles au Théatre des Parenthèses. Témoignage Le théâtre amateur est une merveilleuse école de la vie où l’on apprend l’humilité à travers le partage d’efforts patients, l’implication dans le travail et la solidarité entre acteurs. Dans la vie, j’exerce le métier d’organisateur d’événements institutionnels (sérieux), souvent dignes de bons vaudevilles… personnellement, le théâtre m’apporte un équilibre essentiel… un nettoyage de l’esprit, une source d’énergie bienfaisante. Nathalie Beniest assure le suivi financier et administratif quotidien de notre asbl. Cette cheville ouvrière infatigable et rigoureuse nous permet de « faire tourner la boutique ». Son métier de comptable est bien sûr une aide redoutable. Elle s’implique aussi depuis plusieurs années dans les décors, la recherche d’accessoires et veille à la cohésion des choix.C’est en répondant à une petite annonce parue dans le journal communal de Kraainem que Nathalie a rejoint notre troupe en 2002. Depuis, Nathalie a joué dans plus d’une quinzaine de nos pièces. Son talent d’actrice lui permet d’entrer dans la peau de personnages très différents. En 2022, elle excella dans « Le Mariage de Mademoiselle Beulemans dans le rôle de « Mademoiselle ». Témoignage Apprendre à interpréter différents personnages et caractères est passionnant et très enrichissant car il me permet de travailler la confiance en moi. J’adore jouer et partager ces moments avec mes complices de scène. Mon investissement dans la gestion quotidienne de notre compagnie est une tâche certes exigeante tout au long de l’année, mais celle-ci est récompensée par l’aboutissement des différents projets théâtraux et me rend fière de pouvoir contribuer à assurer la pérennité d’une compagnie qui s’est maintenue depuis déjà plus de 55 ans ! Le Théâtre Royal des Parenthèses m’a appris énormément depuis que j’y suis rentrée et je suis fière de faire partie de cette grande famille. Thierry Peclers a rejoint le bureau de notre asbl en 2024. Cet informaticien de profession assure le suivi des aspects informatiques et communicationnels de la Compagnie. Rencontré il y a 25 ans à Braine l’Alleud d’abord, puis à Loupoigne, il a fait ses débuts en 2017 dans notre troupe. Une “vis comica” appréciée de notre public depuis qu’il se produit sur les planches du Théâtre Royal des Parenthèses. Sa seule entrée en scène déclenche déjà le sourire du public. Témoignage Depuis l’enfance, j’ai toujours aimé faire rire ma famille, mes amis. Mes goûters d’anniversaire étaient de véritables spectacles. A 19 ans, je me suis lancé dans le théâtre pour augmenter ma confiance en soi. Et voilà, j’étais pris dans l’engrenage du théâtre et je ne l’ai plus quitté. Je rends hommage à mes troupes précédentes, « le petit théâtre brainois » et « les amis du lundi » où j’ai adoré donner la réplique à des gens merveilleux. Avec le « Théâtre Royal des Parenthèses », je suis passé à un niveau supérieur avec des pièces aux registres différents et des partenaires fantastiques. Maintenant, avec eux, j’aime sortir de ma zone de confort, et sortir de mon rôle de « clown » et jouer des rôles plus « dramatiques ». Michelle Schellings s’implique dans l’équipe de gestion en particulier pour la recherche de sponsors au niveau local et entretient les relations avec les organisations de théâtre amateur ayant été elle-même pendant de nombreuses années membre du jury du théâtre d’amateur de l’Abcd.Elle a rejoint notre troupe en 2013 après un passage au Théâtre des Colles. Un tempérament du tonnerre de Dieu et une présence scénique incontestable en ont vite fait une des “leading ladies” de notre troupe ; elle a joué dans sept de nos dernières productions. Témoignage Toute petite déjà je rêvais de fouler les planches un jour. Et puis, bien des années plus tard, j’ai eu l’occasion de concrétiser ce rêve, d’abord, pendant quelques années, sous la houlette de Jean-Paul Legrain au Théâtre des Colles pour ensuite rejoindre le Théatre des Parenthèses sous la direction de Marcel Thiry. Cela fait maintenant 12 ans que j’y évolue pour mon plus grand bonheur ! Jouer est avant tout un plaisir, mais c’est aussi un travail tant personnel que collectif qui exige beaucoup de rigueur et de concentration. Alors, une fois sur scène, on se surpasse, et j’aime ce moment-là, où nous pouvons entrer dans la peau de notre personnage, se l’approprier jusqu’à le « devenir » , quitter pour quelques heures notre quotidien pour évoluer dans un décor fait sur mesure à des époques chaque fois différentes. Et c’est là que le public nous attend ! C’est là qu’aux premiers éclats de rire nous savons que c’est gagné. Longue vie au Théâtre Royal des Parenthèses! Mise en scène Daniel Alexander a succédé à Marcel Thiry, alliant parfois le jeu et mise en scène à la fois, ce qui n’est pas un exercice facile. Puis, il s’est concentré sur la mise en scène exclusivement: pédagogue de formation, son autorité naturelle fut très utile. Son approche étant finalement assez simple: « mais jouez, jouez donc et prenez du plaisir »! En 2021, il nous annonça son retrait de la scène en interprétant magistralement un Beulemans mémorable. En 2024, il a encore accepté de jouer dans « De Doux Dingues », bouclant ainsi la boucle car cette reprise du TRDP fut aussi sa première dans notre compagnie. Vinciane Defays a suivi le parcours à l’académie puis au Conservatoire Royal de Bruxelles. Elle a enseigné le théâtre une vingtaine d’années, elle a réalisé de multiples mises en scène tant au niveau amateur que professionnel. Elle a fait partie du Jury du Tournoi de la CoCof pendant 15 ans. Elle fait partie des actrices régulièrement impliquées dans les productions de notre compagnie depuis 1987. Cette artiste a également eu l’occasion de mettre en scène plusieurs de nos dernières productions. Elle s’immerge dans l’œuvre à présenter puis dirige chaque acteur et l’aide à puiser dans sa personnalité le caractère du personnage. Elle aime ajouter de la musicalité bien ciblée pour créer de véritables spectacles.Elle dit de ce hobby « qu’il s’agit d’une addition de moments de bonheur » et témoigne : Témoignage « Temps de préparation d’une pièce avant la première répétition ? 13 mois. Ou plus. 24H/24.Nombre de musiques écoutées pour le choix de la musique qui conviendra ? Une infinité.Temps d’écoute de La musique qui convient pour trouver l’extrait ? Une infinité.Nombre de personnages « Playmobil » actionnés sur la maquette ? X. Comme le nombre de personnages !Durée de chaque répétition ? 2 heures. Dans ma tête, un éclair.Nombre de répétitions ? 50 à 60. Minimum.Temps d’imprégnation d’un personnage par son allure, son ton de voix, son caractère ? Très aléatoire, à la première répétition pour certains, peu de temps avant la première pour d’autres.Apprentissage du texte ? Très aléatoire, une éternité pour certains, un jeu d’esprit pour d’autres mais une exigence à la première répétition pour moi.Nombre de papillons dans le ventre avant la première ? Impossible de les compter, ils bougent trop ! La mise en scène ? Une passion ! » Sam van de Kerckhof fut chargé en 2022-23 de la mise en scène de la comédie dramatique « La Maison du Lac » d’Ernest Thompson et même s’il a une réelle préférence pour la scène, il reste prêt à relever de nouveaux défis de mise en scène à l’avenir. Témoignage « Exercice ô combien difficile que celui-là ». Il faut être exigeant, rigoureux tout en s’amusant. Il faut aussi être bienveillant, ouvert, agile et créatif. Il faut comprendre et respecter l’auteur. Il faut inspirer les comédiens, les encourager. C’est un travail de patience. C’est aussi un exercice relationnel complexe. Le comédien doit être à l’écoute, alliant humilité et résilience. Le metteur en scène doit aussi faire l’effort de «guider » l’acteur et parfois même, de le faire sortie de sa zone de confort en façonnant son personnage.Mettre en scène, c’est aussi « recevoir » et « déployer » les talents des comédiens.Telle la vie du papillon, de la chrysalide au merveilleux papillon, que d’efforts pour atteindre l’éphémère résultat, mais qui restera gravé dans les souvenirs des spectateurs et des acteurs. Je pense que le metteur en scène doit surtout garder à l’esprit ces trois objectifs :Inciter les comédiens à jouer solidairement les uns avec les autres et pas juste pour soiProcurer du plaisir aux acteurs et aux spectateursRespecter le public qui nous fait l’honneur de sa présence. La régie et les décorsLes décors et les moyens techniques ont extraordinairement évolués depuis ces dix dernières années. Depuis toujours, les équipes des Parenthèses sous l’impulsion et la « maestria » de Marcel Thiry et son complice de toujours Jean Meurisse, se sont produites dans des décors « astucieux » et « durables ». Des bouts de ficelles, des cartons, des bibliothèques pivotantes, des horloges et des armoires dans lesquelles les comédiens pouvaient se cacher pour les besoins du script… Bref les recettes du bon théâtre.Aujourd’hui, le Théâtre Royal des Parenthèses a la chance de disposer du talent et savoir-faire de Vincent Mullender qui dirige les opérations liées au décor et aux aspects audiovisuels. Artisan et artiste à sa manière, il a accompagné depuis de sa jeunesse diverses troupes théâtrales, mouvements de jeunesse et sait ce que sont les contraintes événementielles et audiovisuelles. Vincent Mullender Témoignage Beaucoup plus à l’aise derrière les projecteurs que sur scène, la fonction de régisseur/décorateur me permet de résoudre les défis techniques des productions du TRDP. L’idée est de se faire oublier au maximum mais de donner aux acteurs le cadre et les ambiances qui mettront au mieux leurs prestations en valeur. Ce travail se fait en concertation avec le metteur en scène qui garde la main sur la finalité du spectacle. Il faut rester dans un budget raisonnable, coller aux contraintes techniques des lieux et garder en tête le timing parfois compliqué des montages, des prestations et du démontage! On compte bien entendu sur toutes les bonnes volontés qui gravitent autour du Théâtre car un décor reste un travail collectif qui est toujours fait dans la bonne humeur. Enfin, être régisseur donne l’assurance d’avoir toujours une bonne place où l’on voit très bien les spectacles ! ».Il est accompagné par son complice Bernard Simons, lui aussi bricoleur dans l’âme, à côté de sa passion du théâtre et ses nombreux autres engagements. Le montage des décors, la peinture, la tapisserie, la finalisation des décors, les déménagements et rangements multiples sont possibles grâce à une équipe de bénévoles sans lesquels rien ne serait possible.